Vendredi soir, 11 janvier, il y avait foule pour les vœux du maire à la Pergola.
Surprise, dès le début peu de voeux et réponse brusque sur les critiques contre les poteaux de stationnement devant la poste. Ensuite longue comparaison avec
l’action de la précédente municipalité : la nouvelle municipalité a stabilisé les taux d’imposition malgré l’augmentation, perceptible par tous, des bases. Le contrat du photocopieur a
permis de faire de substantielles économies. Puis nous eûmes droit aux travaux financés sans emprunt, aux aménagements du parc du Foulon, aux projets concernant le FISAC et la rénovation de
façades, aux aménagements de la rue Beausoleil.
Tant mieux que les choses avancent ! Tant mieux que la commune s’embellisse et se sécurise ! Ce qui est fait ne sera plus à faire, même si les choses ne
sont pas si simples, nous allons y revenir.
Les vœux, ce n’est pas simplement comptabiliser, c’est donner des perspectives.
Pourquoi ne pas reconnaître en matière de gestion une certaine continuité ? Par exemple, si la précédente municipalité n’avait pas acheté les terrains autour
du Foulon, il n’aurait pas été possible de l’aménager. Pourquoi ne pas dire que si la communauté de communes rénove le gymnase, c’est qu’il y a quelques années, il a été construit avec l’effort
des impôts de l’époque ? Se serait ne pas heurter la presque moitié de la population qui avait voté pour la continuité et qui ne peut accepter le mot « délabrement » à propos de la
situation des bâtiments communaux.
Cela concerne le passé, mais les silences sur le présent sont impressionnants : Pourquoi ne pas oser dire que le FISAC et le plan façades ne concernent presque
personne ? Pourquoi parler du succès de la foire du printemps et des repas gourmands sans s’interroger sur des dysfonctionnements qui ont déjà été présentés ici ? Pourquoi ne rien dire de la dégradation du service des trains à
partir de la gare de Monsempron-Libos. Aujourd’hui, pour l’essentiel, des cars assurent le service vers Agen mais en mettant deux fois plus de temps et la ligne vers Siorac est gravement menacée
s’il n’y pas de réaction des élus. Pourquoi ne pas admettre que s’il n’y a pas eu d’emprunt en 2012, un emprunt de 460 000 € a été approuvé par le conseil municipal du 18 novembre
2011.
Et où sont les grands projets ?
Le Président de la communauté de communes a dit en conclusion que le grand nombre de participants montrait la cote d’amour de la population pour la municipalité. Il
se trompe souvent, comme lorsqu’il n’a pas vu venir son score aux dernières législatives. Il nous semble que c’est plutôt le besoin de se retrouver, d’avoir des perspectives communes, de se
serrer les coudes … sans polémiques inutiles. C’est pour cela que nous y étions.